Je vais de surprise en surprise, agréable.
Samedi, lors du vernissage de notre exposition « NaturElles »,
je suis interviewé par un journaliste de la télévision régionale sur mes photos
d’Annick naturellement nue, présentées à cette occasion. Je lui explique, face
à la caméra, ma vision de la nudité paysagère, celle que l’on regarde comme un
paysage. Je précise que cette nudité se fond dans le paysage naturel pour en
faire naturellement partie.
Le journaliste me répond alors « en somme, c’est une
nudité caméléon ! ».
C’est bien là la bonne définition de la nudité naturiste et
du naturisme à l’état vrai. Une nudité qui vient s’inscrire et s’intégrer dans
le paysage dans lequel elle évolue. Sans en modifier l’original, sans imposer
sa marque. C’est la nature qui est reine et la nudité humaine est son invitée !
En cela, les infrastructures naturistes doivent veiller à la
même chose !
Les complexes bétons des grands centres naturistes ne
correspondent pas à cette vision « caméléon » du naturisme en ce qu’ils
viennent détruire le paysage naturel d’une région pour faire belle au «naturisme »,
quant à prouver que c’est du naturisme, pour en faire du business pognon au
détriment de tout respect de la nature !
C’est là que j’ai toujours aimé les centres naturistes
intégrés à la nature, se servant d’un habitat traditionnel existant pour en faire
la pierre angulaire du naturisme intégré, du naturisme caméléon.
Faut-il encore vouloir le comprendre car une veille bergerie
abandonnée que l’on restaure à l’authentique dans son environnement naturel pour
en faire un nouveau lieu de vie naturiste reflète ce qu’est vraiment le naturisme
caméléon. Celui qui ne vient pas dénaturer l’espace naturel pour satisfaire les
envies de « naturistes » vacanciers qui ne pensent qu’à passer des
vacances nus, sans se soucier un seul instant de l’environnement naturel.
Je remercie ce journaliste car, au-delà de ma vision
paysagère de la nudité, il vient de me donner une autre définition du
naturisme. Le naturisme caméléon !
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