Je suis ému à la lecture de ce post de Marcel Naturiste
Ouest, ami de très longue date, relatif à ce portait récent d’Annick « magnifique portrait d’une dame qui a
traversé des épreuves »
Oh oui qu’elle a souffert ! Oh oui que Coralline et moi
avons cru la perdre à jamais ! Que des mois éprouvant d’épreuves pour
toute la petite famille.
MAIS ! Avec Coralline, à côté d’Annick à tous les
instants, nous nous sommes battus ! Pour revoir ces jolis portraits avec
sa joie de vivre retrouvée.
C’est cela la vérité naturiste ! Ne pas fuir la réalité
des choses, affronter les épreuves mais aussi ne pas nier la souffrance du
corps ! Ce que j’appelle, cette nudité tourmentée, torturée par le mal.
Fuir en ces instants de douleur, aurait été de la lâcheté !
Cela aurait été nier la vérité de la vie, du temps, mais de quel temps ?
Aurais-je du me distraire de cette nudité qui souffrait ?
Aurais-je du m’éloigner de cet amour qui m’a tant apporté ?
Non ! C’est cela la réalité du naturisme ! Une
nudité respectée en tout temps, ne s’appuyant pas sur des critères d’esthétique.
J’ai vu Annick souffrir durant des mois, souffrir durant ces
longues séances de revalidation fonctionnelle pour redonner à cette nudité la
force qu’elle avait perdue au cours de cinq longs mois d’immobilité. J’ai vu
Annick se battre pour remarcher : 50 petits mètres, puis 100, 500, …
Aujourd’hui, Annick remarche normalement et avale de plus en plus de kilomètres
sur des terrains variés.
Aujourd’hui, j’ai pleine joie de photographier Annick nue, comme
en juillet 2013 au plus fou de la tourmente lorsque dans la campagne, elle s’est
dénudée, à ma demande, afin que je la photographie.
Je l’ai vue, à cet instant, retrouver vie, retrouver joie d’être photographiée nue, retrouver confiance en elle, en sa nudité. Et lorsqu’elle m’a vu les publier sur notre blog, sur nos sites dont « Intimerrance », son visage s’est illuminé à souhait !
Aujourd’hui, je la photographie dans la beauté de cette
nudité qui a vaincu la douleur, qui a surpassé les épreuves ! Et qui, oui,
en garde les séquelles !
Laissons du temps au temps. Mais ne fermons pas
les yeux pour autant.
L’important, aujourd’hui, c’est qu’Annick a retrouvé cette
joie de revivre nue sur sa terrasse, en sa maison, en attendant, me dit-elle,
avec impatience que le temps lui permette d’aller se promener nue dans les
champs, en forêt ! Avant notre prochain voyage à Lanzarote où cette nudité
sera pleinement vécue. Et photographiée.
Oui, Annick m’en parlait encore hier, impatiente d’aller se
promener nue dans ce village de Charco de Palo qu’elle vous a présenté. Cela
doit être magique, me dit-elle, de se promener nue, en rue, dans un tel environnement !
Impatiente d’aller passer une journée nue sur cette plage de Caleto Blanco.
Vous le voyez, impatiente de revivre de ses instants de découverte qui l’animent
tant depuis tant d’années.
Au travers notre blog, je voulais, par la photo, montrer ce
combat, cette remontée, ce qu’Annick appelle sa reconstruction après ces
terribles mois d’épreuves. Avec le bonheur de voir Annick revivre pleinement cette nudité, sans s'en éloigner.
Montrer que le naturisme peut apporter énormément de
choses en cette reconstruction, à commencer par la confiance en soi, en son
corps sans oublier le moral. Je lis sur le visage d'Annick, chaque fois qu'elle déambule nue, tout le bien-être que cela lui apporte.
Alors oui Marcel, ce portrait est magnifique comme est
magnifique la façon dont Annick revit de sa nudité. Belle leçon de courage mais
surtout, un très bel hommage au naturisme.
Merci Marcel.
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