Je ne pouvais m’imaginer de monter une exposition sur Annick sans exposer des photos d’Elle dans ses instants naturistes. Mieux, je ne voulais pas exposer les photos d’Annick naturiste dans un coin caché de l’exposition.
Dès lors, j’ai pris, avec elle, la décision d’exposer les photos naturistes d’Annick dés l’entrée de l’exposition, dans le hall d’entrée de la maison, au pied de la cage d’escaliers et jusqu’au premier palier.
Je l’ai fait avec humour en commençant par cette photo d’Annick qui se déshabille sur la plage de Groede. Une invitée, en voyant la photo, m’a dit en riant de bon cœur : « c’est à partir d’ici que l’on se déshabille ? ».
Notre volonté était, aussi, de montrer que le naturisme était une part de vie d’Annick qui ne l’empêchait pas d’évoluer dans d’autres registres.
Nous avons donc présenté un panel de vie. Et nous avions raison.
J’ai écouté avec attention les commentaires des invités et me suis rappelé un article qui disait que la pratique du naturisme devrait être discrète et pas ouvertement déclarée. Quelque part, un naturisme silencieux et cantonné.
Je pense sincèrement que cela est un tord.
En montrant quinze photographies d’Annick dans sa pratique naturiste sur 35 présentées, photographies enveloppées d’un voile de naturel, de douceur, de bien-être et de sérénité, les invités se sont émerveillés de ce renvoi de quiétude et de cette image contraire à l’idée qu’ils se faisaient du naturisme.
Mieux, ces images ont été à la base de conversations intéressantes entre les invités.
Mieux encore, les invités sont venus en parler avec Annick trouvant magnifique qu’elle expose ses propres photographies.
Plus fort que les articles de ce blog, les questions étaient posées en direct et les réponses données sans les fuir.
Cela nous a surtout permis d’expliquer que le naturisme était un art de vie simple, naturel et sain. Un art de vie de couple, de famille.
Que la nudité n’en était qu’une composante et qu’elle n’avait pas une connotation sexuelle.
Mieux encore, les invités sont venus en parler avec Annick trouvant magnifique qu’elle expose ses propres photographies.
Plus fort que les articles de ce blog, les questions étaient posées en direct et les réponses données sans les fuir.
Cela nous a surtout permis d’expliquer que le naturisme était un art de vie simple, naturel et sain. Un art de vie de couple, de famille.
Que la nudité n’en était qu’une composante et qu’elle n’avait pas une connotation sexuelle.
Personne ne nous a insulté, ne nous a ri au nez. Personne n’a quitté l’exposition en s’offusquant, en criant au scandale.
Au contraire, les invités sont restés, tard. Parlant entre eux, parlant avec nous. Nos explications permettant de remettre le naturisme à sa juste place, pas à celle que trop souvent les médias le mettent.
Au contraire, les invités sont restés, tard. Parlant entre eux, parlant avec nous. Nos explications permettant de remettre le naturisme à sa juste place, pas à celle que trop souvent les médias le mettent.
Cerise sur le gâteau, certains invités nous ont dit qu’ils avaient envie d’essayer en nous demandant comment faire. Comme quoi, le dialogue entre naturiste et non-naturiste est primordial pour la compréhension de notre art de vivre.
Je crois que nous avons tord de nous replier sur nous-mêmes comme si nous étions une secte ou des gens atteints d’une maladie honteuse.
J’ai toujours, depuis que je pratique le naturisme, c'est-à-dire depuis 35 ans, parlé de cet art de vie sans censure, sans non-dit.
J’ai toujours répondu à toutes les questions que les non-naturistes me posaient.
A nouveau, ici, nous ne sommes pas allés provoquer les non-naturistes, nous leurs avons montré des images vécues, aujourd’hui, à l’âge de 54 ans, par une naturiste.
L'image et le dialogue, une recette positive pour le naturisme sain.
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