L’entretien a eu lieu dans le salon de l’artiste. Un salon
fortement éclairé par une grande baie vitrée donnant sur une grande pelouse parfaitement
entretenue bordée d’une haie sauvage.
Les explications données dans les plus fins détails,
l’artiste me demanda si j’étais toujours partante. Je l’étais, même si la
problématique des mains ne s’était pas éloignée de moi. Il me demanda alors de
me dénuder afin que l’on détermine, ensemble, la pose que je prendrai lors de
la séance.
J’avais été prévue par l’artiste de cette éventualité. Donc
acte.
L’absence d’intimité était ici plus forte encore qu’à Paris,
en regard de cette grande baie vitrée sans rideau ni tenture. Elle était aussi
plus forte car, comme je ne posais pas, j’étais habillée d’un chemisier, d’une
jupe, de bas (on était au printemps) et de sous-vêtements. C’est donc pièce par
pièce qu’il m’a fallu me déshabiller et cela sous le regard attentif de
l’artiste assis confortablement dans son fauteuil.
Etait-ce un moment d’exception ?
Oui, assurément.
Le contexte pour commencer : un entretien préalable qui signifie qu’il
conditionne la séance à proprement dite. Cela passe ou elle n’aura pas lieu. Ma
nudité est donc conditionnelle à cette séance.
Le cadre ensuite : le salon privé de l’artiste, un lieu de vie familial
pour lui. L’impression étrange d’envahir un espace privé dans lequel vit une
famille dont j’apprends qu’il y a donc son épouse et ses enfants.
L’analyse de ma nudité, enfin.
A suivre, ...
A suivre, ...
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