Cela m’a aussi permis d’oser prononcer les mots tels
qu’ils sont. Sans gêne, sans honte, sans silence. Un sein était un sein, un
pubis était un pubis, etc., tout simplement. C’est pour cela que je n’ai aucune
difficulté pour vous parler de ce sujet.
Les coupes adoptées, je lui disais mon opinion et
nous en parlions, tout aussi simplement. La vie est belle lorsque l’on ne se la
complique pas inutilement ! La vie est belle lorsque l’on peut parler d’un
pubis sans y voir du sexe. Toute la
magie de la vision paysagère de la nudité que Jean-François avait déjà à l’époque.
Parlant de ma recherche, il me disait que la nudité
est comme un paysage. Elle reste sauvage ou on l’entretien. Et parlant
précisément de ma coupe pubienne, il parlait d’une jolie vallée que l’on garde
sous le feuillage ou que l’on défriche en tout ou en partie pour en voir toutes
ses joliesses. Et les joliesses de cette vallée défrichée, comme il disait,
j’osais les regarder, seule et/ou avec lui. Et je trouvais cela très beau,
émouvant, encore aujourd’hui.
Tout dans ce langage est poésie loin de cette
vulgarité que je pouvais entendre depuis mon adolescence. Sans compter ce que
je pouvais entendre de la part de certains de mes collègues masculins au
bureau.
Et dans ma pratique du naturisme, me direz-vous.
A suivre, ...
A suivre, ...
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