vendredi 8 janvier 2010

Souriez, vous êtes photographié !

Je me suis fait surprendre, hier en milieu d’après-midi, par un photographe attentif !
Oui, je suis un pinson des arbres. Mes barres alaires blanches bien visibles en vol, un croupion vert et, chez le mâle, un dessous rouge brique, sont mes marques distinctives.

Chez nous, les pinsons des arbres, le mâle se signale en outre dès le premier printemps par son chant : c'est une phrase stéréotypée en cascade, très fréquemment émise, généralement depuis un perchoir.

Répandue dans toute l'Europe (sauf l'extrême nord), notre espèce est la plus omniprésente qui soit. Elle se plaît dans tous les milieux, pour peu qu'y soient présents quelques arbres. Les vergers avec haies sont nos endroits les plus prisés.

Notre nid, confectionné en général dans un arbre par la femelle, est une coupe soignée d'environ 12 cm de diamètre garnie de plumes. Fait de mousses et lichens, il est tissé de fibres diverses, voire de toiles d'araignées. Solide, il est occasionnellement réutilisé pour un seconde ponte. La reproduction débute en avril. Une ou deux pontes de 4 ou 5 œufs y sont déposées.

Notre nourriture qui se compose de graines en hiver, auxquelles s'ajoutent, l'été, des insectes, est prise surtout au sol. On nous voit alors marcher posément.

Nous, pinsons des arbres, sommes des migrateurs partiels. Pour l’essentiel, nous sommes sédentaires. L'hiver, l'on peut rencontrer des bandes parfois nombreuses de Pinsons. Elles fréquentent tous les lieux pouvant leur procurer de la nourriture et en particulier les points de nourrissage. Ces bandes sont presque unisexes, ce qui a conduit au nom scientifique de "célibataire".

Très répandu et opportuniste, nous ne semblons pas être menacés.

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